🇪🇺 La corruption en Europe vous coûte 120 milliards par an !
😡 Les scandales s'enchainent au parlement Européen !
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Les performances passées ne garantissent pas les performances futures. Investir comporte des risques, notamment de perte partielle voire totale du capital investi.
Au programme cette semaine :
📚 Le récap des marchés financiers et crypto
📊 Analyse de Solvay, le géant belge de l’industrie chimique
🎁 La corruption vous coûte 120 milliards € par an
📺 Nos meilleurs contenus sur les réseaux sociaux
📚 Le récap' des marchés
U.S.A
Semaine volatile avec Trump menaçant des droits de douane de 50% sur l'UE dès le 1er juin. Les rendements à 30 ans ont franchi les 5% après la dégradation de la note de Moody's (AAA vers Aa1) et une adjudication décevante des bons du Trésor à 20 ans. Les demandes d'allocations chômage restent stables à 227 000, ce qui confirme quand même la résilience du marché du travail américain.
Europe
Le STOXX Europe 600 recule de 0,75%, pénalisé par les menaces tarifaires américaines. L'inflation britannique surprend à la hausse à 3,5% en avril (vs 3,3% attendu), renforçant les attentes de maintien des taux BoE en juin. Les ventes de détail UK progressent néanmoins de 1,2%, dépassant les prévisions.
Asie
L'inflation de base japonaise accélère à 3,5% en avril, à son plus haut depuis deux ans. Cela renforce les anticipations de hausse des taux de la BoJ en juillet. Les commandes de machines-outils bondissent de 13% en mars. Le yen se renforce à 142,56 contre le dollar, soutenu par les perspectives de resserrement monétaire.
Top Flop 3 🇫🇷
Top :
Orange 🚀 (+4,75%) - Bénéficie des rumeurs de consolidation dans les télécoms
Engie 🚀 (+3,27%)
Carrefour 🚀 (+3,03%)
Flop :
Stellantis 📉 (-8,67%) - Impact des menaces tarifaires sur l'automobile
Hermès 📉 (-8,17%) - Secteur du luxe pénalisé par les inquiétudes chinoises
STMicroelectronics 📉 (-6,68%) - Semiconducteurs sous pression
Matières premières
L'or progresse de 3,8% à 3 357$ l'once, meilleure performance mensuelle grâce à son statut de valeur refuge face aux tensions géopolitiques. Le pétrole recule de 0,84% (Brent à 64,9$), l'OPEP+ envisage de maintenir son augmentation de production. Le cuivre reste soutenu autour de 9 500$ par un dollar affaibli.
Cryptos
Bitcoin atteint de nouveaux sommets à 112 000$, et confirme son rôle de couverture macro face à l'incertitude géopolitique. L’adoption institutionnelle est au beau fixe avec JPMorgan qui permet désormais l'achat de Bitcoin. Le secteur bénéficie des attentes d'une régulation favorable sous Trump et du projet de loi sur les stablecoins au Sénat.
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Évènements à venir
Jeudi 29 mai : PIB américain T1 2025 (2e estimation)
Vendredi 30 mai : Inflation allemande d'avril
26-29 mai : Conférence Bitcoin Las Vegas (avec JD Vance, Michael Saylor)
Mardi 27 mai : Réunion OPEP+
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📊 L’action de la semaine
SOLVAY
Résumé
Solvay est passée du statut de producteur de matières premières à celui de producteur de spécialités.
Après la scission, les fondamentaux de Solvay montrent une stabilité avec un flux de trésorerie solide et un rendement du dividende intéressant.
Solvay est sous-évalué à moins de 30 euros par action mais BASF et Evonik offrent des avantages plus clairs et plus sûrs, ce qui les rend plus attrayantes.
Qui sont-ils ?
Solvay est un géant belge de l'industrie chimique fondé en 1863 par les frères Ernest et Alfred Solvay, initialement pour exploiter le procédé révolutionnaire de fabrication du carbonate de soude développé par Ernest Solvay. Devenue une référence mondiale de l'industrie chimique dès la fin du XIXe siècle, l'entreprise produisait 95% de la production mondiale de soude en 1900. Aujourd'hui spécialisée dans la chimie essentielle après sa récente scission avec Syensqo fin 2023, Solvay emploie environ 9 000 collaborateurs dans plus de 40 pays et a réalisé un chiffre d'affaires de 4,7 milliards d'euros en 2024.
L'entreprise se concentre désormais sur les produits chimiques de base et essentiels, notamment le carbonate et bicarbonate de sodium, dont elle est l'un des leaders mondiaux, ainsi que la silice précipitée de haute performance. Ses solutions chimiques sont présentes dans de nombreux secteurs du quotidien : purification de l'air et de l'eau, protection de la santé, amélioration de la durabilité des pneus automobiles, ou encore fabrication de produits de consommation courante comme le dentifrice.
Quels sont les chiffres ?
Solvay réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 5 milliards d'euros, ce qui en fait une entreprise de taille moyenne dans l'industrie chimique mondiale. Cependant, ses bénéfices restent relativement modestes avec moins de 300 millions d'euros de profits avant impôts, bien que le bénéfice net puisse grimper jusqu'à 2 milliards d'euros lors des bonnes années. Cette situation s'explique en partie par la transformation majeure qu'a traversée l'entreprise fin 2023, lorsqu'elle s'est séparée en deux sociétés distinctes : Solvay a conservé ses activités traditionnelles de chimie de base, tandis que la nouvelle entité Syensqo a récupéré les activités plus spécialisées et potentiellement plus rentables.
Cette restructuration a profondément modifié les finances de Solvay. La taille de l'entreprise a été considérablement réduite, passant de 20 milliards d'euros d'actifs à seulement 6,5 milliards d'euros. Pour illustrer concrètement, la valeur de chaque action de l'entreprise en termes d'actifs réels est descendue à environ 12 euros par action. Malgré cette réduction de taille, l'entreprise parvient encore à générer des liquidités positives avec 230 millions d'euros de trésorerie libre, ce qui démontre sa capacité à produire de l'argent frais pour financer ses opérations et ses investissements.
Côté solidité financière, Solvay maintient une notation de crédit correcte (BBB) qui témoigne d'une situation stable sans être exceptionnelle. Son niveau d'endettement reste raisonnable et l'entreprise prévoit de maintenir ses revenus opérationnels au-dessus de 700 millions d'euros annuels même pendant cette période de transition. Cette stabilité permet à Solvay de continuer à investir dans ses activités tout en s'orientant vers des marchés moins volatils que par le passé, notamment en réduisant son exposition au secteur énergétique qui était source d'instabilité.
Acheter ou ne pas acheter ?
L'action Solvay présente un profil d'investissement intéressant avec un prix attractif autour de 30 euros par action et un ratio cours/bénéfices très bas de 7 à 8 fois. Le rendement du dividende actuel de 5,7% pourrait même grimper à 8% en 2025. La sécurité du dividende semble assurée puisque l'entreprise ne distribue que moins de 50% de ses bénéfices.
Cependant, d'autres acteurs du secteur chimique européen comme BASF ou Evonik offrent des perspectives plus claires et plus sûres. Solvay reste une entreprise en transformation suite à sa scission, impliquant davantage de risques. L'action conviendrait surtout aux investisseurs possédant déjà des positions dans d'autres entreprises chimiques européennes et cherchant à diversifier leur portefeuille.
🎁 L'analyse de la semaine
120 milliards disparaissent de vos impôts par an
120 milliards d'euros. C'est la somme qui s'évapore chaque année de vos poches à cause de la corruption en Europe. Pas 120 millions, pas 12 milliards : 120 milliards. L'équivalent du PIB de la Slovaquie qui part littéralement en fumée dans un système pourri jusqu'à l'os.
Ce chiffre, ce n'est pas nous qui l'inventons : c'est la Commission européenne elle-même qui l'a calculé en 2014. Mais la réalité pourrait être encore pire. Une autre étude commandée en 2016 par le Parlement européen révèle que les pertes économiques liées à la corruption oscillent en réalité entre 218 et 282 milliards d'euros par an selon le scénario le plus plausible. Soit plus du double des estimations officielles.
Comment arrive-t-on à de tels montants ? L'étude compile trois types de coûts : les pertes directes (détournements, pots-de-vin), les surcoûts dans les marchés publics (5,33 milliards d'euros annuels rien qu'en Europe), et surtout l'impact sur la croissance économique. Car quand la corruption gangrène un système, c'est toute l'économie qui ralentit, les investissements qui fuient, l'innovation qui s'essouffle.
Pendant qu'on vous parle d'austérité et de déficits à réduire, l'Europe brûle vos impôts dans des combines qui feraient rougir la mafia. Et le pire ? Ça s'accélère.
L'explosion des scandales européens
L'année 2025 commence par une avalanche de révélations qui transforment Bruxelles en feuilleton Netflix. Le Pfizergate d'abord : en mai, la Cour de justice européenne inflige un camouflet retentissant à Ursula von der Leyen. Les SMS qu'elle échangeait avec le PDG de Pfizer lors des négociations de vaccins ont mystérieusement disparu. 1,8 milliard de doses négociées par messages privés, sans transparence, sans contrôle. "Une profonde confiance" selon Bourla lui-même. Traduisez : un arrangement entre amis qui échappe à tout contrôle démocratique.
Et puis il y a le Huaweigate qui a révélé tout un autre pan de cette corruption systémique. Plusieurs eurodéputés, notamment du groupe PPE (Parti populaire européen), sont accusés d'avoir touché des pots-de-vin du géant chinois des télécoms pour influencer les décisions européennes sur la 5G. L'enquête révèle un réseau d'influence sophistiqué où Huawei finançait des voyages de luxe, des "études" bidonnées et des contrats de consulting pour ses anciens dirigeants européens. Pendant que l'Europe prétendait défendre sa souveraineté technologique, ses propres représentants vendaient ses secrets au plus offrant.
Ces scandales ne sont pas des cas isolés. Une enquête du consortium Follow the Money révèle qu'au moins un quart des 704 eurodéputés actuellement en fonction ont été impliqués dans des affaires d'infraction à la loi. 253 affaires, 163 députés concernés, de la corruption au harcèlement en passant par le détournement de fonds. Un député grec vote même depuis sa prison où il purge 13 ans pour organisation criminelle !
Et que dire du scandale des élections roumaines ?
Un système conçu pour l'opacité
Cette corruption n'est pas un bug du système européen : c'est une caractéristique. Bruxelles abrite 50 000 lobbyistes officiellement recensés qui gravitent autour des institutions comme des mouches autour d'un pot de miel. Un lobbyiste pour quatorze habitants de la capitale belge ! Ces armées d'influence ne sont pas là pour défendre l'intérêt général, mais pour acheter des décisions politiques au profit de multinationales et d'États étrangers.
L'Office européen de lutte antifraude (OLAF) enquête, transmet ses dossiers aux États membres, et là... plus rien. Les taux de condamnation sont dérisoires. Prenez les marchés publics européens. Leur décentralisation, présentée comme une mesure démocratique, multiplie en réalité les opportunités de corruption locale. Résultat : 5,33 milliards d'euros de surcoûts annuels liés aux risques de corruption. Un système de passation entièrement numérisé pourrait économiser 920 millions d'euros par an, mais l'Europe préfère maintenir l'opacité qui profite aux réseaux établis.
Le cas du mécanisme de coopération et de vérification appliqué à la Bulgarie et la Roumanie illustre parfaitement l'impasse. Conçu pour lutter contre la corruption, il s'est révélé "technique et coûteux" sans produire de "véritable changement de comportement". Les pays concernés font du théâtre, rédigent de beaux rapports, mais rien ne change fondamentalement.
Le coût de l'impunité européenne
Cette corruption systémique explique l'étonnante capacité de l'Europe à dépenser toujours plus pour des résultats toujours moindres. Avec un budget de 166 milliards d'euros annuels, l'Union européenne accumule les échecs : industrie automobile en déroute, retard technologique abyssal, dépendance énergétique catastrophique. L'argent existe, mais il se perd dans les méandres d'un système où l'efficacité cède le pas aux arrangements politiques.
La corruption engendre aussi un effet domino dévastateur sur la compétitivité. Les entreprises honnêtes sont désavantagées face à celles qui graissent les bonnes pattes. L'innovation stagne quand les contrats s'attribuent selon des critères opaques. Les investisseurs fuient vers des pays où les règles du jeu sont plus claires. Résultat : l'Europe décroche économiquement face aux États-Unis et à la Chine.
Cette situation crée également une défiance profonde des citoyens envers les institutions européennes. Comment croire aux grands discours sur l'état de droit et la démocratie quand vos représentants votent depuis leur cellule de prison ? Comment accepter les leçons de transparence d'une Commission qui fait disparaître ses SMS compromettants ?
Il est temps de regarder la réalité en face…
📺 Le tour des médias MONEY RADAR
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Bonjour, merci pour vos reportages, toujours décalé, recherché, pointus, c'est une chance d'avoir ce prisme de l'actualité avec vous, quelques fois ça me semblait un peu trop perché, mais non finalement, c'est assez perspicace ! bonne continuation la team!!! bravo pour votre boulot!