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Iran-Israel : Les initiés se préparent au choc...
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Les performances passées ne garantissent pas les performances futures. Investir comporte des risques, notamment de perte partielle voire totale du capital investi.
Au programme cette semaine :
📚 Le récap des marchés financiers et crypto
📊 Analyse de Lockheed Martin le géant de la défense
🎁 Iran-Israël : Adapter votre stratégie d’investissement
📺 Nos meilleurs contenus sur les réseaux sociaux
📚 Le récap' des marchés
U.S.A
L'inflation américaine a agréablement surpris en mai avec un IPC en hausse de seulement 0,1% sur le mois, bien en dessous des attentes de 0,3%. L'inflation core est restée stable à 2,8% en glissement annuel, son plus bas niveau depuis plusieurs mois. Les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine ont abouti à un accord préliminaire fixant les droits de douane américains à 55% et chinois à 10%. Malgré ces bonnes nouvelles, les indices ont cédé du terrain avec le S&P 500 en baisse de 0,39% et le Dow Jones perdant 1,32% sur la semaine. Les tensions géopolitiques au Moyen-Orient suite aux frappes israéliennes sur l'Iran ont pesé sur le sentiment de marché en fin de semaine.
Europe
Les marchés européens ont souffert cette semaine avec le STOXX Europe 600 en repli de 1,57% et le CAC 40 cédant 1,54%. Le PIB britannique s'est contracté de 0,3% en avril après une hausse de 0,2% en mars, pénalisé par la faiblesse des services et du secteur manufacturier. La production industrielle de la zone euro a chuté de 2,4% en avril, bien plus que les 1,8% attendus. Les responsables de la BCE, notamment Christine Lagarde, laissent entendre une possible pause dans le cycle de baisse des taux en juillet. L'excédent commercial de la zone euro s'est fortement réduit à 9,9 milliards d'euros en avril contre 37,3 milliards en mars.
Asie
Les marchés asiatiques ont montré des performances contrastées avec le Nikkei japonais en légère hausse de 0,25% tandis que les indices chinois CSI 300 et Shanghai Composite ont perdu 0,25%. Le PIB japonais du premier trimestre a été révisé à l'équilibre (0% en variation trimestrielle) contre une contraction de 0,2% initialement annoncée. La production industrielle japonaise a reculé de 1,1% en avril. Les négociations commerciales sino-américaines ont apporté un soulagement temporaire en début de semaine avant les tensions géopolitiques.
Top Flop 3 🇫🇷
Top :
TotalEnergies 🚀 (+4,78%)
Engie 🚀 (+3,81%)
Eurofins Scientific 🚀 (+3,36%)
Flop :
Edenred 📉 (-5,26%)
Saint-Gobain 📉 (-5,38%)
Accor 📉 (-5,61%)
Matières premières
Le pétrole a connu une flambée spectaculaire cette semaine avec le Brent en hausse de 12,39% à 74,67$ le baril, porté par les frappes israéliennes sur les installations nucléaires iraniennes. Les marchés craignent une escalade pouvant perturber les approvisionnements via le détroit d'Ormuz par lequel transite 20% du pétrole mondial. L'or a bondi de 3,5% à 3434$ l'once, bénéficiant de son statut de valeur refuge face aux tensions géopolitiques.
Cryptos
Le Bitcoin est resté stable autour de 105 000$ cette semaine malgré plus d'un milliard de dollars de liquidations suite aux tensions géopolitiques. Les ETF Bitcoin ont continué d'attirer les capitaux avec plus d'un milliard de dollars d'entrées nettes depuis lundi. L'Ethereum a souffert davantage en chutant de 3,5% à 2550$. L'ETF IBIT de BlackRock est devenu le plus rapide de l'histoire à franchir les 70 milliards de dollars d'actifs sous gestion. Les investisseurs institutionnels maintiennent leur engagement malgré la volatilité accrue.
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📊 L’action de la semaine
LOCKHEED MARTIN
Résumé
Malgré les récents revers, Lockheed Martin Corporation reste une valeur d'achat en raison de ses solides finances, de son carnet de commandes bien rempli et de ses initiatives en matière d'intelligence artificielle, d'espace et de défense antimissile.
LMT est confrontée à des risques liés aux réductions du programme F-35, à une concurrence accrue et à une forte dépendance à la défense des États-Unis.
Le rendement du dividende de 2,7 %, la série d'augmentations de 22 ans et le ratio de distribution raisonnable la rendent attrayante.
Qui sont-ils ?
Lockheed Martin est l'un des leaders mondiaux de l'industrie aérospatiale, de la défense, des technologies de l'information et des services technologiques avancés. Spécialisée dans la recherche, la conception, le développement et la fabrication de systèmes de haute technologie, cette entreprise américaine œuvre dans des domaines aussi variés que l'aéronautique militaire et civile, les systèmes spatiaux, les missiles et la défense antimissile, ainsi que les technologies émergentes comme l'intelligence artificielle et l'informatique quantique.
Partenaire stratégique de nombreux gouvernements à travers le monde, notamment celui des États-Unis, Lockheed Martin s'est imposée comme un acteur incontournable du secteur de la défense et de l'aérospatiale. En 2023, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 67,6 milliards de dollars, employant environ 116 000 personnes dans le monde, avec des opérations dans plus de 50 pays et territoires.
Quels sont les chiffres ?
D'un point de vue financier, Lockheed Martin affiche des résultats solides malgré les défis récents. Au premier trimestre 2025, l'entreprise a généré un chiffre d'affaires de 17,96 milliards de dollars, en hausse de 4,47% par rapport à la même période l'année précédente. Le bénéfice par action s'est établi à 7,28 dollars, dépassant les attentes de 15%. La répartition des revenus montre que le segment Aéronautique reste le plus important avec 39,3% du chiffre d'affaires total, suivi par les Systèmes rotatifs et de mission (24,1%), les Missiles et contrôle de tir (18,8%) et l'Espace (17,8%).
La croissance varie selon les divisions : le segment Missiles et contrôle de tir se distingue avec une progression remarquable de 12,7%, tandis que l'Aéronautique et les Systèmes rotatifs affichent des hausses plus modérées de 3,1% et 5,9% respectivement. Seul le segment Espace enregistre un léger recul de 2%. L'entreprise reste fortement dépendante du marché américain, qui représente 73% de ses revenus en 2024, principalement à travers des contrats avec le département de la Défense.
Pour les investisseurs, Lockheed Martin présente un profil attractif avec un rendement de dividende de 2,71%, le plus élevé parmi ses concurrents directs. L'entreprise maintient une politique de distribution généreuse avec 22 années consécutives d'augmentation du dividende, tout en conservant un ratio de distribution raisonnable de 44,57%. Le carnet de commandes de 173 milliards de dollars offre une visibilité rassurante sur les revenus futurs, même si l'action n'a progressé que de 30,32% sur cinq ans, une performance inférieure à celle de certains concurrents du secteur de la défense.
Acheter ou ne pas acheter ?
L'action Lockheed Martin présente actuellement un profil intéressant pour les investisseurs. Avec un ratio cours/bénéfice de 21, relativement bas pour le secteur, le titre offre un point d'entrée attractif. L'entreprise dispose de plusieurs atouts pour soutenir sa croissance future et le rendement de dividende supérieur à ses concurrents ajoutent à l'attrait du titre.
Certaines incertitudes pèsent sur les perspectives à court terme, particulièrement concernant le programme F-35. Les réductions de commandes proposées par le Pentagone et les préoccupations budgétaires exprimées par le Canada créent un climat d'incertitude qui pourrait limiter le potentiel de hausse immédiat.
🎁 L'analyse de la semaine
Iran-Israël : 3 scénarios, 3 stratégies pour votre argent
Vendredi 13 juin, 5h47. Les sirènes hurlent dans Téhéran. Pour la première fois depuis 1988, Israël frappe directement le sol iranien. En quelques heures, le pétrole bondit de 13%, les bourses mondiales dévissent. Ce petit détroit sur la carte ? Ormuz, 50 kilomètres de large. Un cinquième du pétrole mondial y transite quotidiennement.
Si l'Iran le bloque, l'économie planétaire s'effondre. Prix à la pompe qui explosent, inflation qui repart, banques centrales qui paniquent. Cette escalade ne sort pas de nulle part.
L'enrichissement d'uranium iranien a atteint 84%, tout proche des 90% nécessaires pour l'arme nucléaire. Les accords d'Abraham ont isolé l'Iran diplomatiquement. Le retour de Trump a donné le feu vert israélien. Résultat : 8 mois de préparation secrète ont abouti à cette offensive calculée qui prend Washington au piège.
3 scénarios se dessinent pour les prochains mois, chacun avec ses implications patrimoniales spécifiques.
Scénario 1 : Désescalade rapide
Après quelques jours de frappes, l'opinion mondiale impose un cessez-le-feu. La Chine et la Russie, inquiètes pour leurs intérêts économiques, poussent l'Iran à la retenue. Chaque camp a montré sa force, honneur sauf, on passe aux négociations indirectes.
Le baril, après avoir touché 85-90 dollars dans la panique, redescend vers 70-75 dollars en quelques semaines. Les primes de risque s'évaporent, les marchés actions rebondissent violemment. Les secteurs massacrés - aérien, tourisme, transport - récupèrent leurs pertes rapidement.
Stratégie d'investissement : C'est du contrarian pur. Compagnies aériennes européennes comme Lufthansa, tour-opérateurs type TUI, immobilier commercial au Moyen-Orient via des REIT spécialisés. Les valeurs technologiques, libérées de la pression inflationniste, repartent à la hausse. Les gagnants seront ceux qui auront acheté dans la panique.
Scénario 2 : Tensions prolongées
On entre dans une phase de ni guerre ni paix qui peut durer des mois. L'Iran active ses proxys : Hezbollah, Houthis, milices irakiennes. Israël répond par des frappes chirurgicales. Les États-Unis renforcent leur présence militaire.
Baril durablement au-dessus de 85-95 dollars. Pas le pic à 150 dollars de 2008, mais une élévation permanente du plancher. L'inflation ne s'envole pas mais s'incruste à 3-4% au lieu des 2% visés. Sur 5 ans, c'est 20% de pouvoir d'achat en moins. La croissance mondiale passe de 3% à 1,5-2%.
Stratégie d'investissement : L'énergie reste reine. Pas seulement les pétrolières, mais toute la chaîne : services pétroliers comme Schlumberger, transport maritime spécialisé, raffineurs bien positionnés. Surprise : les renouvelables deviennent ultra-compétitifs. Secteurs défensifs incontournables : Johnson & Johnson, Procter & Gamble. Cash en dollars pour saisir les opportunités.
Scénario 3 : Escalade régionale
Un événement imprévu fait tout basculer. Missile iranien sur une centrale israélienne, riposte sur les infrastructures pétrolières, fermeture d'Ormuz, intervention militaire américaine. L'engrenage de 1914 en version moderne.
Baril à 150-250 dollars, détroit fermé, 20% de l'offre mondiale qui disparaît. Rationnement d'essence, usines qui ferment, chaînes logistiques effondrées. Marchés financiers : krach façon 1929, bourses qui perdent 40-50%. Or à 5000-6000 dollars l'once.
Stratégie d'investissement : On pense survie, pas profit. Matières premières agricoles, terres arables, entreprises d'infrastructure critique. Géographiquement : Amérique latine, loin du conflit et riches en ressources. Or physique évidemment, mais doucement après une telle hausse.
Le secteur qui gagne dans tous les cas
Un secteur émerge gagnant dans les trois scénarios : défense et cybersécurité. Lockheed Martin, Raytheon, mais aussi Palantir, CrowdStrike. La guerre moderne est autant digitale que physique. Les budgets de défense mondiaux vont exploser, quoi qu'il arrive.
Il ne faut pas tomber dans la paralysie ou la panique. L'Histoire montre un schéma constant : 1973 et le choc pétrolier, 1990 et la guerre du Golfe, 2001 et le 11 septembre. À chaque fois, panique initiale, prédictions apocalyptiques, puis adaptation et reprise.
La différence aujourd'hui, c’est qu’on est plus interconnectés, les crises arrivent plus vite, mais les opportunités aussi. Ceux qui gardent la tête froide, qui comprennent les mécanismes, qui agissent méthodiquement plutôt qu'émotionnellement traversent les tempêtes renforcés.
📺 Le tour des médias MONEY RADAR
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