🖼️ Investissez dans l’art contemporain avec Matis
Plus besoin de s’appeler Arnault, Pinault ou Bolloré pour investir dans de grandes œuvres d’art.
Longtemps réservé aux grandes fortunes, l’investissement dans des œuvres d’artistes majeurs du XXe siècle, comme Andy Warhol, Yves Klein ou Jean-Michel Basquiat, est désormais accessible à partir de 20 000€ grâce à Matis.
Ces artistes iconiques, appelés blue chips*, font notamment partie de l’indice Artprice100®**. Cet indice simule un portefeuille d’investissement dans les 100 artistes blue-chip les plus performants du marché de l’art mondial. Depuis plus de vingt ans, il délivre une performance moyenne (non garantie) supérieure au S&P500. (Source : Artprice)
Matis vous ouvre ainsi l’art blue chip* comme classe d’actifs stratégique, à travers :
Une sélection rigoureuse d'œuvres d’artistes emblématiques du XXe siècle faite par des spécialistes ;
La possibilité d’investir de manière diversifiée dans plusieurs œuvres grâce au système de co-investissement via des club deals, accessibles à partir de 20 000 € ;
Un horizon de revente cible (non garanti) de 2 ans - pouvant aller jusqu’à 5 ans ;
Un cadre réglementé via son agrément PSFP de l'AMF.
Depuis mai 2023, les membres des clubs deals Matis ont investi dans 58 œuvres. Parmi ces œuvres, 12 ont été revendues. Matis a ainsi reversé 8,371 millions d’euros pour une performance nette investisseur*** moyenne de 14,45%, et une durée d’investissement moyenne de 8,1 mois.
⚠️ Avertissement : les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.
*L’art blue chip fait référence à des œuvres d’art de grande valeur réalisées par des artistes majeurs, qui ont profondément marqué l’histoire de l’art, reconnus par les institutions muséales, les galeries internationales, et les collectionneurs. Ces œuvres se vendent au prix le plus élevé dans les maisons de ventes aux enchères, à partir de plusieurs centaines de milliers de dollars.
**L’Artprice100® est un indice développé par la société Artprice, qui a pour mission d’observer et de quantifier la prise de valeur du Marché de l’Art en se concentrant sur sa partie la plus stable. La composition de l’Artprice100® est ajustée par un conseil scientifique au 1er janvier afin de refléter l’évolution progressive du Marché de l’Art. Les 100 artistes les plus performants aux enchères sur les cinq années précédentes, et qui répondent à un critère essentiel de liquidité (au moins dix œuvres homogènes vendues chaque année), sont identifiés pour constituer un portefeuille représentatif. Le poids de chaque artiste est proportionnel au produit de ventes de chacun sur la période concernée.
***Données actualisées au 12 juin 2025 : Performance nette investisseur : montant versé à l'investisseur, net de tout frais et brut de fiscalité, qui correspond à la différence entre le prix de cession de l'œuvre et son montant d'acquisition, auquel sont retranchés les frais afférents à la commission de la galerie, les taxes et les frais de Matis.
Au programme cette semaine :
📚 Le récap des marchés financiers et crypto
📊 Analyse de Unity software le concurrent d’Unreal Engine
🎁 Les tarifs douanier de Trump vont-ils achever l’Europe ?
📺 Nos meilleurs contenus sur les réseaux sociaux
📚 Le récap' des marchés
U.S.A
Les indices américains ont fini en légère baisse cette semaine avec le S&P 500 à -0,31% et le Dow Jones à -1%, malgré le passage du Nasdaq à 4000 milliards de capitalisation pour NVIDIA. Trump a annoncé une vague de nouveaux tarifs douaniers : 25% sur le Japon et la Corée du Sud, 35% sur le Canada, 50% sur le cuivre et des niveaux variables pour d'autres pays. Les minutes de la Fed montrent des désaccords sur la politique monétaire, certains membres étant ouverts à des baisses dès juillet.
Europe
Les marchés européens progressent avec le STOXX 600 en hausse de 1,15%, portés par l'espoir d'accords commerciaux. Le PIB britannique s'est contracté pour le deuxième mois consécutif (-0,1% en mai). Les ventes au détail de la zone euro ont reculé de 0,7% en mai. L'Allemagne montre des signes mixtes avec une production industrielle en hausse mais des exportations en baisse. La Bulgarie rejoindra la zone euro en 2026.
Asie
Le Nikkei a perdu 0,59% sur fond de tensions commerciales avec les États-Unis, malgré un report au 1er août des nouveaux tarifs de 25%. Les salaires réels japonais ont chuté de 2,9% sur un an. En Chine, les indices progressent d'environ 1% avec l'espoir de nouvelles mesures de relance face à la déflation persistante (33e mois consécutif pour les prix à la production).
Matières premières
Le pétrole reprend des couleurs avec le Brent en hausse de 4,66% à 70,57$ le baril, soutenu par les ajustements de production de l'OPEP+. L'or progresse légèrement de 0,86% à 3357$ l'once. Le cuivre a été fortement impacté par l'annonce d'un tarif de 50%, provoquant une flambée de 17% des contrats américains. Le maïs chute à 398 cents le boisseau face aux prévisions de récoltes exceptionnelles.
Cryptos
Semaine historique pour le Bitcoin qui franchit pour la première fois les 118 000$ puis atteint 123 000$, en hausse de 8% sur la semaine. Les ETF Bitcoin enregistrent des flux records avec 1,18 milliard de dollars en une seule journée jeudi. L'encours total atteint 143,8 milliards de dollars.
La "Crypto Week" au Congrès américain et le projet de Trump Media de créer un ETF crypto renforcent la légitimité institutionnelle. La capitalisation totale du marché crypto approche les 3600 milliards de dollars.
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📊 L’action de la semaine
UNITY SOFTWARE
Résumé
Le moteur de jeu principal d'Unity est un atout extrêmement précieux et sous-estimé.
L'espace des moteurs de jeux se consolide en un duopole Unity/Unreal.
La monétisation reste un défi, mais les récents changements de structure tarifaire et les tendances de l'industrie suggèrent qu'Unity peut tirer davantage de valeur de son moteur au fil du temps.
Qui sont-ils ?
Unity Software est un acteur incontournable dans l'industrie du développement de jeux vidéo. Spécialisée dans la conception et le développement du moteur de jeu Unity, cette entreprise propose une plateforme complète permettant de créer, gérer et monétiser du contenu 3D et 2D en temps réel pour une multitude de plateformes.
Collaborant avec des développeurs du monde entier, des studios indépendants aux grandes entreprises, Unity s'est imposée comme une des solutions de référence dans l'industrie du jeu vidéo et au-delà, touchant également les secteurs du film, de l'automobile, de l'architecture et de l'ingénierie. En 2024, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 1,81 milliard de dollars, et emploi environ 5 000 personnes réparties dans plus de 45 sites à travers le monde.
Les applications créées avec Unity génèrent plus de 3 milliards de téléchargements par mois, et plus de 70% des 1000 meilleurs jeux mobiles sont développés avec cette technologie. Aujourd'hui, l'entreprise continue d'innover en intégrant l'intelligence artificielle et en développant de nouvelles fonctionnalités pour maintenir sa position de leader sur le marché mondial du développement de contenu interactif.
Quels sont les chiffres ?
Unity Software traverse une phase de restructuration qui pourrait s'avérer payante. Certes, le chiffre d'affaires du deuxième trimestre 2024 s'est établi à 449 millions de dollars, en baisse de 16% sur un an, mais la société a dépassé ses propres prévisions tant en termes de revenus que de rentabilité. Plus encourageant encore, les pertes nettes ont été réduites de manière significative, passant de 193 millions à 126 millions de dollars. Cette amélioration témoigne d'une gestion plus rigoureuse des coûts, notamment à travers un plan de restructuration qui, bien que douloureux avec 1 800 licenciements, vise à créer une entreprise plus agile et profitable.
L'attrait principal d'Unity réside dans sa position dominante sur un marché en pleine expansion. L'entreprise détient environ 70% du marché des moteurs de développement pour jeux mobiles. Cette domination se traduit par des chiffres impressionnants : plus de 1,2 million d'utilisateurs actifs mensuels, et les jeux développés avec Unity génèrent plus de 3 milliards de téléchargements par mois. Le marché du jeu PC, estimé à 60 milliards de dollars annuellement, offre un potentiel de croissance considérable, d'autant plus que Unity forme avec Unreal un duopole de fait dans ce secteur.
Les perspectives d'avenir sont particulièrement prometteuses avec plusieurs catalyseurs de croissance. Le lancement réussi d'Unity 6 et l'introduction de la plateforme publicitaire Vector AI basée sur l'intelligence artificielle positionnent l'entreprise pour capturer une part plus importante des revenus publicitaires dans le gaming. De plus, Unity bénéficie d'une tendance de fond : les grands studios de développement abandonnent progressivement leurs moteurs propriétaires pour adopter Unity ou Unreal, élargissant ainsi la base de clients premium. L'Asset Store d'Unity, considéré comme le meilleur du secteur, crée un effet de verrouillage important et génère des revenus récurrents à haute marge.
Acheter ou ne pas acheter ?
Malgré la récente hausse du cours, l'action reste sous-évaluée avec un potentiel de progression significatif. Unity est une opportunité d'investissement "très convaincante" à 33 fois les flux de trésorerie futurs. Les objectifs de cours varient entre 36 et 45 dollars.
Le marché n'a pas encore pleinement valorisé les multiples catalyseurs de croissance, notamment dans la publicité mobile, la réalité virtuelle/augmentée et les applications industrielles. Avec une diminution notable de l'intérêt vendeur, le rapport risque/rendement apparaît favorable pour les investisseurs prêts à parier sur la transformation en cours de l'entreprise.
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🎁 L'analyse de la semaine
30% de droits de douane : l'Europe face au choc
L'annonce est tombée comme un couperet le 12 juillet 2025. Donald Trump impose des droits de douane de 30% sur l'ensemble des importations européennes à compter du 1er août.
Cette décision unilatérale, qui met fin à des semaines de négociations infructueuses, menace directement 822,5 milliards d'euros d'exportations européennes annuelles et pourrait redéfinir profondément les équilibres économiques du continent.
Pour justifier cette offensive tarifaire, l'administration Trump brandit un argument massue : le déficit commercial américain avec l'Union européenne.
En 2023, l'UE a exporté pour 503 milliards d'euros de biens vers les États-Unis tout en important seulement 347 milliards, un excédent de 157 milliards d'euros en faveur de l'Europe donc.
Oui sauf que… Cette asymétrie s'inverse pour les services, où Washington enregistre un surplus de 109 milliards d'euros, ce qui ramène l'excédent global européen à 48 milliards d'euros sur un volume total d'échanges de 1680 milliards. Pas de quoi fouetter un chat me direz-vous…
Les entreprises Européennes face à la tempête
L'aéronautique représente le talon d'Achille le plus évident. Airbus, qui réalise un cinquième des exportations françaises vers les États-Unis, fait face à un vrai danger. Le constructeur européen, déjà pénalisé par une surtaxe de 25% sur l'aluminium et l'acier depuis mars, devra absorber 30% de droits supplémentaires. Face à Boeing sur son propre marché, Airbus pourrait être contraint de rogner ses marges ou de perdre des parts de marché cruciales. Pour info, Airbus emploie 134 000 personnes en Europe.
Le luxe français, autre pilier de l'export national, n'échappe pas au problème. LVMH, réalise 23% de son chiffre d'affaires aux États-Unis. Hermès, Chanel, Kering avec ses marques Gucci et Saint Laurent, tous ces groupes qui ont fait de l'Amérique leur terrain de jeu privilégié devront aussi repenser leur stratégie tarifaire.
L'impact dépasse largement les frontières françaises et touche directement les constructeurs automobiles européens. L'industrie automobile européenne emploie directement 2,6 millions de personnes et indirectement 13,8 millions. Une chute des exportations vers les États-Unis pourrait déclencher des plans sociaux en cascade, particulièrement en Allemagne où le secteur représente 5% du PIB.
Dans l'agroalimentaire, les dégâts s'annoncent considérables. Pernod Ricard, numéro deux mondial des vins et spiritueux, voit son marché américain directement menacé. Sans parler des cognacs Hennessy (LVMH), ou du champagne (Moët & Chandon, Veuve Clicquot ou Dom Pérignon) qui devront affronter une hausse de prix considérable.
Les PME exportatrices subissent un choc particulièrement violent. Dans un marché ultra-concurrentiel où les vins californiens, chiliens ou argentins ne subissent pas ces surtaxes, c'est une condamnation à mort commerciale pour de nombreux domaines.
Même constat du côté des entreprises pharmaceutiques irlandaises. Pfizer Ireland, qui exporte massivement vers les États-Unis depuis ses installations de Cork, pourrait voir son modèle économique remis en question. Johnson & Johnson, Eli Lilly, AbbVie, tous ces géants qui ont fait de l'Irlande leur hub européen pour bénéficier d'une fiscalité avantageuse, découvrent brutalement le revers de la médaille de l'optimisation fiscale.
Une solution ?
L'Europe se trouve aujourd'hui à un carrefour historique. Face à cette agression commerciale, Bruxelles prépare depuis Mars une riposte calibrée visant 26 milliards d'euros de produits américains. Mais au-delà de cette réponse tactique, c'est toute la stratégie économique européenne qui doit être repensée. Les entreprises du continent découvrent brutalement leur vulnérabilité face à un partenaire devenu adversaire.
Le réveil sera douloureux, mais il pourrait aussi catalyser une nécessaire réinvention du modèle européen, moins dépendant des caprices de Washington et plus ancré dans ses propres forces. Le compte à rebours vers le 1er août a commencé, et avec lui une course contre la montre pour sauver des décennies de construction commerciale transatlantique.
📺 Le tour des médias MONEY RADAR
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