💸 Le dollar au plus bas depuis 50 ans, je fais quoi ?
Voici comment placer votre argent avec un dollar affaibli...
📢 Capturez chaque idée avec Plaud.AI 📢
Fini le temps des notes perdues ou des idées oubliées ! Plaud.AI, leader mondial des enregistreurs vocaux IA, transforme vos conversations en transcriptions précises et résumés exploitables, dès 169.99 euros.
Avec Plaud.AI, profitez de :
Transcription intelligente : 112 langues, précision jusqu’à 97 %
Résumés instantanés : Transformez réunions et appels en notes claires
Ask IA: Transformez des notes longues en informations exploitables.
⚡ Adoptez Plaud.AI pour :
Gagner du temps avec des enregistrements organisés automatiquement
Booster votre productivité avec des outils IA intuitifs
Bénéficiez de -20% jusqu'au 11 juillet 👇
Ceci est une collaboration commerciale.
Au programme cette semaine :
📚 Le récap des marchés financiers et crypto
📊 Analyse de PUMA, l’équipementier allemand
🎁 La chute du dollar accident ou stratégie ?
📺 Nos meilleurs contenus sur les réseaux sociaux
📚 Le récap' des marchés
U.S.A
Wall Street a inscrit de nouveaux records avec le S&P 500 en hausse de 1,72% et le Nasdaq également dans le vert, portés par un rapport sur l'emploi solide avec 147 000 créations de postes en juin. Le taux de chômage a reculé à 4,1% contre 4,3% attendu. Le grand projet budgétaire de Trump de 3400 milliards de dollars a été adopté par le Congrès, renouvelant les baisses d'impôts et relevant le plafond de la dette. L'incertitude demeure forte à l'approche du 9 juillet, date d'expiration de la pause douanière de 90 jours. Les petites capitalisations ont surperformé avec le Russell 2000 en hausse de 3,52%.
Europe
Les marchés européens ont sous-performé cette semaine avec le STOXX Europe 600 en repli de 0,46%, pénalisés par les incertitudes sur les tarifs douaniers américains. L'inflation de la zone euro est remontée à 2% en juin, atteignant l'objectif de la BCE, tandis que l'inflation core reste stable à 2,3%. Christine Lagarde a adopté un ton prudent, estimant qu'il faudra du temps pour s'assurer que les risques inflationnistes sont écartés.
Asie
Les marchés asiatiques ont été mitigés avec le Nikkei en baisse de 0,72%, pénalisé par l'impasse des négociations commerciales avec les États-Unis. En Chine, les indices ont progressé d'environ 1%, soutenus par un PMI manufacturier en amélioration à 49,7. La Corée du Sud affiche un excédent commercial record grâce aux exportations liées à l'intelligence artificielle. Le sentiment des entreprises japonaises s'est légèrement amélioré selon l'enquête Tankan. Le yen s'est renforcé face au dollar dans un contexte d'aversion au risque.
Matières premières
Le pétrole reprend timidement avec le Brent en hausse de 3,22% à 68,28$ le baril, sans effacer le plongeon de 16% de fin juin. L'OPEP+ devrait augmenter sa production de 411 000 barils/jour en août. L'or progresse de 2,24% à 3337$ l'once, bénéficiant du statut de valeur refuge face aux incertitudes commerciales. Le cuivre a brièvement dépassé les 10 000$ la tonne avant de reculer. La production céréalière mondiale devrait atteindre un record de 2925 millions de tonnes en 2025.
Cryptos
Le Bitcoin oscille autour de 108 000$ après avoir brièvement franchi les 110 000$ en début de semaine. Les ETF Bitcoin atteignent un encours record de 137 milliards de dollars, soit 6,3% des bitcoins en circulation. Robinhood crée la surprise en annonçant la tokenisation d'actions et ETF accessibles 24h/24 en Europe, propulsant son titre de +11% en Bourse. La plateforme combine désormais courtage traditionnel et infrastructure Web3.
On vous en dit plus dans la newsletter crypto, abonnez-vous 👇
Si vous avez apprécié la newsletter de cette semaine, faites-le savoir en ❤️ likant directement sur notre profil Substack et en partageant la newsletter à vos amis 👇
📊 L’action de la semaine
PUMA
Résumé
PUMA opère un virage stratégique vers un positionnement haut de gamme ce qui favorise l'expansion des marges à long terme.
La force des marchés émergents, en particulier dans la région EEMEA et en Amérique latine, offre un avantage structurel en termes de croissance
Les principaux risques comprennent les tarifs douaniers américains, la faiblesse de la Chine et les défis d'exécution
Qui sont-ils ?
PUMA est un équipementier sportif allemand de renommée mondiale, spécialisé dans la conception, le développement et la commercialisation de chaussures, vêtements et accessoires de sport. Fondée en 1948, l’entreprise s'est imposée comme le troisième acteur mondial du secteur, derrière les géants Nike et Adidas.
Présente dans plus de 120 pays, PUMA collabore avec de nombreuses équipes nationales, clubs sportifs prestigieux et athlètes de haut niveau, dont l'emblématique Usain Bolt. En 2023, l'entreprise a enregistré un chiffre d'affaires record de 8,6 milliards d'euros, tout en employant plus de 18 000 personnes à travers le monde. Les chaussures représentent plus de la moitié de ses revenus, suivies par les vêtements et les accessoires. Après une période axée sur le lifestyle, PUMA a récemment recentré sa stratégie sur le sport performance et l'innovation technologique.
Quels sont les chiffres ?
Au premier trimestre 2025, PUMA a enregistré des ventes stables à 2,1 milliards d'euros, avec un résultat d'exploitation ajusté de 76 millions d'euros. L'entreprise montre des performances contrastées selon les catégories de produits : les chaussures restent le point fort avec une croissance de 2,4% sur un an, portées notamment par les segments running, basketball et la ligne Speedcat. En revanche, l'habillement et les accessoires sont en recul, avec des baisses respectives de 1,5% et 5,7%.
Du point de vue géographique, les résultats révèlent des dynamiques très différentes selon les régions. L'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique (zone EMEA) affichent la meilleure performance avec une progression de 5,1%, tandis que les Amériques reculent de 2,7%, principalement à cause de difficultés sur le marché de gros américain. La région Asie-Pacifique continue de sous-performer avec une baisse de 4,7%, notamment due à la faiblesse persistante du marché chinois.
Un élément encourageant ressort néanmoins de ces résultats : la stratégie de vente directe aux consommateurs porte ses fruits. Les ventes directes ont bondi de 12%, avec une performance particulièrement impressionnante du commerce en ligne qui progresse de plus de 17%. Cette évolution témoigne d'une transformation réussie vers les canaux numériques, même si le management reconnaît que 2024, bien qu'étant une année record en termes de revenus, n'a pas vu la rentabilité progresser au même rythme.
Acheter ou ne pas acheter ?
L'action PUMA représente une opportunité d'investissement intéressante à son niveau actuel. L'entreprise se négocie à des niveaux de valorisation attractifs, nettement inférieurs à ceux de ses concurrents du secteur de l'équipement sportif.
Le marché sous-évalue la transformation en cours de la marque, notamment sa montée en gamme, le développement réussi de ses ventes directes et sa présence croissante dans les marchés émergents.
Gardez quand même les risques en tête : les potentiels tarifs douaniers américains pourraient peser sur les marges, le marché chinois reste difficile, et le changement de direction générale introduit une incertitude sur l'exécution de la stratégie.
🎁 L'analyse de la semaine
Chute du dollar : accident ou stratégie ?
Le dollar américain connaît son pire début d'année depuis 1973. Baisse de plus de 10% en six mois face aux principales devises mondiales, la dernière fois qu'une telle débâcle s'était produite, c'était après l'abandon de l'étalon-or par Nixon. Cette fois, c'est la politique économique de Trump qui provoque cette dégringolade historique.
Paradoxe saisissant : alors que le S&P 500 vient d'atteindre de nouveaux records avec +24% depuis l'assouplissement des menaces tarifaires, et que les marchés obligataires se sont ressaisis, le dollar continue sa chute libre. Cette divergence révèle une crise de confiance plus profonde dans le leadership économique américain.
L'adoption du "One Big Beautiful Bill Act" le 4 juillet, avec ses coupes d'impôts permanentes et ses dépenses massives, cristallise les inquiétudes. Les observateurs budgétaires estiment que le déficit fédéral dépassera 6% du PIB en 2026-2027, propulsant la dette de 97.8% à 122.7% du PIB d'ici 2034.
Les tarifs réciproques, dont l'échéance du 9 juillet a été repoussée au 1er août, créent une incertitude permanente qui érode la confiance. L'OCDE a réduit ses prévisions de croissance américaine de 2.2% à 1.6%, citant l'augmentation substantielle des taxes d'importation et la "haute incertitude de politique économique".
Le dollar se déprécie parce que les investisseurs mondiaux ont moins confiance dans la capacité des États-Unis à fournir des politiques stables orientées vers la croissance macroéconomique et un système financier solide.
Les gagnants et perdants de cette dévaluation
Pour l'économie américaine, la chute du dollar présente un double visage. Les exportateurs bénéficient d'une compétitivité retrouvée, leurs produits devenant plus abordables sur les marchés mondiaux. Le tourisme international pourrait également repartir, l'Amérique redevenant une destination bon marché.
Mais les coûts l'emportent sur les bénéfices. L'inflation importée menace de faire dérailler la politique monétaire de la Fed, déjà contrainte de maintenir des taux élevés. Pour les Américains, voyager à l'étranger devient prohibitif, leur pouvoir d'achat international s'effritant.
Plus inquiétant pour Washington, cette chute alimente les velléités de dédollarisation mondiale. Avec 60% des réserves mondiales encore libellées en dollars contre 20% pour l'euro, la domination reste écrasante. Mais l'érosion s'accélère.
Pour les investisseurs européens, cette faiblesse du dollar crée des opportunités inédites. Les actions européennes, converties en dollars, affichent des performances spectaculaires : le Stoxx 600 progresse de 23% en dollars contre 15% en euros. Les fonds de pension américains scrutent déjà les marchés internationaux avec un œil nouveau
.
Stratégie d'investissement dans un monde post-dollar fort
Cette nouvelle donne redistribue les cartes de l'allocation internationale. Il faut considérer trois axes stratégiques pour les investisseurs :
Diversification géographique accrue : Après des années de sous-performance, les actions internationales offrent des valorisations attractives. Le ratio P/E du S&P 500 dépasse de 50% celui du MSCI ACWI ex-US, tandis que les dividendes internationaux sont deux fois supérieurs.
Exposition aux devises fortes : Euro, franc suisse, yen japonais bénéficient de flux de capitaux nouveaux. Les ETF currency hedged permettent de capturer ces mouvements sans risque directionnel.
Secteurs bénéficiaires du dollar faible : Multinationales américaines à forte exposition internationale, producteurs de matières premières libellées en dollars, tourisme et services aux visiteurs étrangers.
Le test de vérité des prochains mois
La trajectoire du dollar dépendra de l'exécution de trois paris risqués de l'administration Trump. Premier pari : les négociations commerciales produiront des accords favorables avant l'échéance d'août. Deuxième pari : la relance budgétaire compensera le drag des tarifs sur la croissance. Troisième pari : l'inflation restera contrôlable malgré la dévaluation et la politique expansionniste.
Si un seul de ces paris échoue, la spirale baissière du dollar pourrait s'accélérer.
Pour les investisseurs, le message est clair : l'ère de l'exceptionnalisme américain touche peut-être à sa fin. La diversification internationale n'est plus une option mais une nécessité face à un dollar qui pourrait avoir entamé un déclin structurel de long terme.
📺 Le tour des médias MONEY RADAR
📽️ Vidéo : 🔴 Le Japon vient de CASSER l'économie mondiale...
🧵 Twitter : L’Euro perd 40% de sa valeur en 25 ans…
📄 Article : BoursoVie avis 2025 : test de l’assurance vie Boursorama
🖼️ Infographie : Ce que les médias ne vous disent pas sur la situation française
Si vous avez apprécié la newsletter de cette semaine, faites-le savoir en ❤️ likant directement sur notre profil Substack et en partageant la newsletter à vos amis 👇