🚨 La France est en déclin, protégez-vous !
3 stratégies patrimoniales à connaître absolument...
Au programme cette semaine :
📚 Le récap des marchés financiers et crypto
📊 Analyse de Kraken Robotics
🎁 3 stratégies pour protéger votre patrimoine
📺 Nos meilleurs contenus sur les réseaux sociaux
📚 Le récap' des marchés
U.S.A
Wall Street termine sur une note positive pour la 2ème semaine consécutive, avec le S&P 500 qui gagne 1,5% et le Russell 2000 qui bondit de 3,19%. L'économie américaine a créé 139 000 emplois en mai, dépassant les prévisions de 130 000, tandis que le taux de chômage reste stable à 4,2%. Les salaires progressent cependant de 3,9% en rythme annuel contre 3,7% attendu, ravivant les craintes inflationnistes et poussant le rendement du 10 ans vers 4,50%. L'activité manufacturière se contracte pour le troisième mois consécutif et les services passent en territoire de contraction pour la première fois en 11 mois.
Europe
Les marchés européens affichent des performances contrastées mais globalement positives, avec le Stoxx 600 qui gagne 0,91% et le CAC 40 qui progresse de 0,68%. La BCE a procédé à sa huitième baisse de taux depuis juillet 2024, abaissant son taux de dépôt à 2%, son plus bas niveau depuis 2022. Christine Lagarde indique que le cycle de politique monétaire est "presque terminé". L'inflation de la zone euro ralentit à 1,9% en mai, passant sous l'objectif de 2%, tandis que le PIB du premier trimestre est révisé à la hausse à 0,6%. Le taux de chômage atteint un niveau record bas.
Asie
Le Nikkei 225 recule de 1,01% sur la semaine, pénalisé par les tensions commerciales persistantes avec les États-Unis. Aucun accord n'a été trouvé lors des discussions bilatérales, bien qu'un accord pourrait être annoncé lors du G7 en juin. En Chine, les marchés progressent malgré des indicateurs mitigés, avec le CSI 300 qui gagne 0,88%. Le PMI manufacturier Caixin chute à 48,3, marquant la plus forte baisse depuis septembre 2022, reflétant l'impact des tarifs douaniers américains sur les exportateurs.
Top Flop 3 🇫🇷
Top :
STMicroelectronics 🚀 (+13,32%)
Société Générale 🚀 (+3,11%)
Capgemini 🚀 (+2,91%)
Flop :
Renault 📉 (-5,24%)
Hermès International 📉 (-4,45%)
Orange 📉 (-3,50%)
Matières premières
Le pétrole profite des espoirs d'apaisement des tensions sino-américaines et de la perspective d'augmentation de production de l'OPEP+, avec le Brent qui bondit de 4,15% à 66,51$. Le cuivre bénéficie également du dialogue Trump-Xi et de la fonte des stocks au LME, atteignant 9 739$ la tonne. L'or reste stable autour des 3 360$ l'once. On notera que les cours du café et du cacao progressent respectivement de 7% et 5%.
Cryptos
Le Bitcoin poursuit sa tendance baissière en reculant de près de 2% et repasse sous les 104 000$. Deux événements marquants : Robinhood finalise l'acquisition de Bitstamp pour 200 millions de dollars et Circle, opérateur de l'USDC, fait son introduction en Bourse avec une envolée de 168% en une journée. Le marché des stablecoins, estimé à 250 milliards de dollars, pourrait atteindre 2 000 milliards selon Bloomberg.
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📊 L’action de la semaine
KRAKEN ROBOTICS
Résumé
Kraken Robotics est un leader de niche dans la robotique sous-marine
Les investissements mondiaux dans le secteur naval et l'éolien offshore accélèrent la demande pour ses produits.
L'avance technologique de Kraken et les vastes applications de ses produits lui confèrent un vaste marché adressable en pleine expansion.
Qui sont-ils ?
Kraken Robotics est un acteur de premier plan dans le domaine de la technologie marine, spécialisé dans la conception, le développement et la commercialisation de capteurs sonar avancés, de systèmes laser et de solutions énergétiques sous-marines pour véhicules subaquatiques autonomes. Fondée en 2012 et basée au Canada, l'entreprise s'est imposée comme l'innovateur mondial de référence dans le domaine du sonar à ouverture synthétique (SAS), une technologie révolutionnaire d'imagerie sous-marine qui fournit des images à ultra-haute résolution.
Ce qui a commencé comme une équipe de huit personnes il y a une décennie a évolué vers une organisation de 250 employés répartis en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe, avec des projets d'expansion mondiale. Kraken propose aujourd'hui une suite complète de produits intégrés incluant les propulseurs, batteries, capteurs, véhicules et systèmes de lancement et récupération, ainsi qu'un service "Robotique en tant que Service" (RaaS). L'entreprise dessert principalement les marchés de la défense, de l'énergie offshore et de l'exploration marine, contribuant à l'exploration, à la protection et à la surveillance des océans mondiaux.
Quels sont les chiffres ?
Kraken Robotics affiche une trajectoire financière impressionnante sur les 3 dernières années. Les revenus consolidés de l'entreprise ont connu une croissance remarquable, passant de 41 millions de dollars en 2022 à 70 millions en 2023, soit une augmentation d'environ 70%. Cette dynamique s'est poursuivie en 2024 avec des revenus atteignant 91 millions de dollars, marquant une progression de 31% par rapport à l'année précédente. En parallèle, l'action de la société a bondi de plus de 600% au cours de cette période de trois ans.
La structure des revenus de Kraken est diversifiée et équilibrée entre produits et services. En 2024, les revenus produits ont augmenté de 26% pour atteindre 66 millions de dollars, principalement tirés par la forte croissance de l'activité batteries sous-marines SeaPower. Simultanément, les revenus services ont progressé de 47% pour s'établir à 25 millions de dollars. Le quatrième trimestre 2024 a marqué la meilleure performance de l'entreprise avec une répartition de 70% pour les produits et 30% pour les services. Cette croissance s'accompagne de marges brutes élevées et de marges opérationnelles en amélioration.
Reste que, le premier trimestre 2025 a montré une certaine volatilité avec des revenus en baisse de 23% par rapport à la même période l'année précédente, passant de 20,9 à 16,1 millions de dollars. Cette diminution s'explique principalement par la nature projet de l'activité de l'entreprise, notamment l'achèvement du projet d'intégration système pour la Marine canadienne. Malgré cette baisse temporaire, Kraken a enregistré de nouvelles commandes de 45 millions de dollars pour les batteries sous-marines et de 3 millions pour les systèmes Kraken SAS depuis la fin 2024, et guide ses revenus 2025 entre 120 et 135 millions de dollars, soit une croissance de 40% au point médian. L'entreprise dispose également d'une situation financière solide avec des actifs totaux de 179 millions de dollars contre 73 millions précédemment, et une position de trésorerie qui dépasse largement sa dette totale, renforcée par deux levées de fonds de plus de 70 millions de dollars en 2024.
Acheter ou ne pas acheter ?
Kraken Robotics présente un profil d'investissement particulièrement attrayant malgré une valorisation élevée. Avec un ratio valeur d'entreprise sur chiffre d'affaires de 7,36x, l'action se négocie bien au-dessus de ses pairs du secteur défense et aérospatial (moyenne de 5,5 fois), mais cette prime s'explique par une croissance exceptionnelle que peu d'entreprises du secteur peuvent égaler. Les marges brutes de l'entreprise, constamment supérieures à 40% et atteignant 49% en 2024, dépassent largement la moyenne industrielle de 26%.
Gardez en tête que cette opportunité s'accompagne de risques substantiels typiques des entreprises de croissance de petite taille. Le principal danger réside dans l'incapacité de l'entreprise à maintenir les attentes de croissance élevées, ce qui pourrait déclencher une chute brutale du cours de l'action.
🎁 L'analyse de la semaine
Les 3 refuges patrimoniaux face au déclin français
La France n'est plus un pays où l'on peut sereinement construire son patrimoine. Avec une dette publique à 116% du PIB, l'Hexagone s'enfonce dans une spirale dont les conséquences patrimoniales deviennent inévitables.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. La charge de la dette française dépasse 50 milliards d'euros annuels et emprunte déjà à des coûts d'emprunt supérieurs à ceux de l'Espagne, une situation inédite depuis 2008. Pour ne rien arranger, Standard & Poor's vient de placer la France sous perspective négative et menace son AA.
L'instabilité politique aggrave tout. Sans majorité, l'État ne peut que bricoler avec des hausses d'impôts temporaires. Cette impuissance nourrit la défiance des investisseurs internationaux, qui se détournent progressivement des actifs français.
Parallèlement, la fuite des cerveaux s'accélère. Cette hémorragie prive la France de ses contributeurs les plus productifs, créant un cercle vicieux où la baisse des recettes pousse à augmenter la pression sur ceux qui restent.
Pour les épargnants, les conséquences deviennent tangibles. L'immobilier urbain souffre de la hausse des taux, l'épargne réglementée devient confiscatoire face à l'inflation, et même les assurances-vie voient leurs rendements s'éroder. Face à cette réalité, voici quelques solutions accessibles.
Au-delà de l'euro : diversification monétaire
La première stratégie consiste à échapper à l'exposition euro par les actifs refuges éprouvés et les devises fortes alternatives. Les ETC or physique comme l'iShares Physical Gold (SGLD) offrent la couverture la plus directe contre la dépréciation monétaire.
Attention : l'exposition au franc suisse ne peut se faire via le PEA. Les ETF suisses comme le SMI ne sont pas éligibles PEA car la Suisse est hors Union Européenne. Pour une exposition CHF, il faut utiliser un compte-titres ordinaire ou des comptes multi-devises. L'exposition aux devises nordiques reste possible via le Xtrackers MSCI Nordic ETF (éligible PEA) qui offre une exposition aux couronnes norvégienne, suédoise et danoise.
Pour ceux cherchant du rendement avec sécurité, les ETF obligations d'État américaines couverts en EUR offrent une exposition aux bons du Trésor sans risque de change, tandis que les obligations européennes indexées sur l'inflation protègent le pouvoir d'achat. L'iShares Euro Inflation Linked Government Bond ETF, avec seulement 0,09% de frais annuels, fournit une protection inflation accessible dès 100€. Ces allocations défensives forment la fondation d'un portefeuille résistant aux crises.
Le PEA pour la diversification internationale
Le Plan d'Épargne en Actions représente paradoxalement l'outil le plus puissant de diversification internationale pour les investisseurs français. Malgré ses restrictions apparentes aux actions européennes, le PEA permet d'accéder aux marchés mondiaux via des ETF synthétiques éligibles. Avec un plafond de 150 000€ et une exonération fiscale totale après cinq ans, il devient l'arme ultime contre la fiscalité française.
L'Amundi MSCI World UCITS ETF, éligible PEA, offre une exposition à 1 600 entreprises mondiales pour seulement 0,38% de frais annuels. Accessible dès quelques dizaines d'euros, cet ETF permet de suivre nos talents français partis créer de la valeur à l'international. Le Lyxor Nasdaq-100 UCITS ETF permet de surfer sur la tech américaine depuis son PEA, échappant totalement à la fiscalité française sur les plus-values après cinq ans.
Les marchés émergents, destination croissante de l'entrepreneuriat français, restent accessibles via le Lyxor MSCI Emerging Markets UCITS ETF (éligible PEA). Cette exposition synthétique permet de profiter de la croissance asiatique et des pays émergents où s'installent nos entrepreneurs, le tout dans l'enveloppe fiscalement optimisée du PEA.
Attention : les matières premières restent impossibles dans le PEA. Les ETF de commodités ne respectent pas les critères d'éligibilité. Pour l'or, le pétrole ou l'agriculture, il faut impérativement utiliser un compte-titres ordinaire. Cette limitation du PEA explique pourquoi la troisième stratégie devient indispensable pour une diversification complète.
L'assurance-vie luxembourgeoise : l'accès aux investissements compliqués
La troisième stratégie refuge exploite l'assurance-vie luxembourgeoise pour accéder aux investissements impossibles dans les enveloppes françaises. Contrairement aux contrats français limités aux fonds UCITS (réglementation européenne stricte), les contrats luxembourgeois permettent d'investir dans des fonds non-UCITS : hedge funds, private equity, fonds de matières premières physiques, et stratégies alternatives.
Le ticket d'entrée minimum de 250 000€ peut sembler élevé, mais cette enveloppe ouvre des opportunités uniques. L'accès direct aux matières premières, impossible dans le PEA, devient réalité via des fonds spécialisés dans l'or physique, le pétrole, ou l'agriculture. Les fonds de private equity permettent d'investir dans des entreprises non-cotées, souvent créées par ces entrepreneurs français qui ont quitté l'Hexagone.
La fiscalité reste attractive : après huit ans de détention, l'abattement annuel de 4 600€ par personne (9 200€ pour un couple) permet des retraits partiels optimisés. Au-delà de cet abattement, les gains sont taxés à seulement 7,5% plus 17,2% de prélèvements sociaux, soit 24,7% total—bien inférieur à la fiscalité des revenus du travail.
Le "triangle de sécurité" luxembourgeois offre une protection supérieure : séparation stricte des actifs via un dépositaire indépendant, statut de créancier de premier rang (vs créancier ordinaire en France), et absence de plafond de garantie (vs 70 000€ en France). Cette sécurité renforcée justifie l'investissement pour les patrimoines conséquents.
📺 Le tour des médias MONEY RADAR
📽️ Vidéo : 🩸 Bain de sang sur le travail ! (le grand remplacement a commencé)
🧵 Twitter : SCANDALE : 200 millions € de retraites versées à des MORTS !
📄 Article : Notre avis sur Trade republic
🖼️ Infographie : Etes-vous riches ou pauvres ?
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