BRICS+ : Ce qui va (vraiment) se passer à Rio le 6 Juillet
(spoiler: pas ce que vous croyez)
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Collaboration commerciale : Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Ce contenu n’est pas un conseil en investissement. Tout investissement comporte un risque de perte en capital. Fundora est régulé AMF et ACPR.
Au programme cette semaine :
📚 Le récap des marchés financiers et crypto
📊 Analyse de Marsh and Mc Lennan
🎁 BRICS + : Ce qui va vraiment se passer…
📺 Nos meilleurs contenus sur les réseaux sociaux
📚 Le récap' des marchés
U.S.A
Les marchés américains ont terminé en hausse et la semaine a été marquée par la décision d'un tribunal américain d’invalider temporairement les droits de douane, avant qu'un appel ne les rétablisse. Les décideurs restent préoccupés par les risques d'inflation liés aux incertitudes sur la politique commerciale.
Europe
L'indice STOXX Europe 600 a progressé de 0,65% sur la semaine, soutenu par l'espoir d'une baisse des taux de la BCE suite au ralentissement de l'inflation dans plusieurs pays majeurs. L'inflation a ralenti en France (0,6% contre 0,9%), en Espagne et en Italie (1,9%), mais reste à 2,1% en Allemagne. Le chômage allemand a augmenté plus que prévu avec 34 000 personnes supplémentaires.
Asie
Le Nikkei japonais a rebondi de 2,17% et le TOPIX de 2,41%, portés par les espoirs d'un accord commercial avec les États-Unis avant le G7 de juin. L'inflation de Tokyo s'est accélérée à 3,6% en mai, renforcant les attentes de hausse des taux par la BoJ. En Chine, les marchés ont reculé avec le CSI 300 en baisse de 1,08%.
Top Flop 3 🇫🇷
Top :
🚀 Unibail-Rodamco (+5,99%)
🚀 Eurofins Scientific (+4,15%)
🚀 Thales (+4,05%)
Flop :
📉 Carrefour (-9,83%)
📉 Crédit Agricole (-6,53%)
📉 Sanofi (-5,01%)
Matières premières
Le pétrole Brent a reculé de 3,76% à environ 62,66$ le baril, pénalisé par les incertitudes économiques et les spéculations sur une possible hausse de production de l'OPEP+. L'or a cédé 1,56% à 3 290$ l'once, affecté par la hausse des rendements obligataires américains et la vigueur du dollar. Les métaux industriels ont globalement perdu du terrain, à l'exception du cuivre.
Cryptos
Le Bitcoin a interrompu sa série de 7 semaines consécutives de hausse, reculant de 2,9% vers 106 000$ après avoir atteint un sommet historique à 112 000$ la semaine précédente. Cette correction s'explique par des prises de profits, bien que les ETF Bitcoin continuent d'afficher des entrées nettes positives avec plus de 500 millions de dollars cette semaine. L'Ether a progressé de 3% à 2 600$.
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Évènements à venir
3 juin : Publication de l'indice PMI manufacturier en Chine pour mai 2025
5 juin : Comité de politique monétaire de la BCE (baisse de taux attendue)
6 juin : Publication des chiffres de l'emploi américain pour mai 2025
🚨MEMBRES MONEYRADAR - MOINS DE 48H RESTANTES
L'accès Fondateur est sur le point de fermer !
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📊 L’action de la semaine
MARSH & MC LENNAN
Résumé
La stratégie de déploiement de MMC a permis de générer des revenus récurrents et d'augmenter les marges dans le secteur du courtage d'assurance.
Les rendements constamment élevés des capitaux propres et des capitaux investis, bien supérieurs à ceux des sociétés comparables sont appréciables.
La valorisation reste raisonnable par rapport aux fourchettes historiques
Qui sont-ils ?
Marsh McLennan est un leader mondial des services professionnels dans les domaines de la gestion des risques, de la stratégie et du capital humain. Fondée en 1905 ( et oui ça fait loin), cette entreprise emploie plus de 90 000 collaborateurs et génère un chiffre d'affaires annuel de plus de 24 milliards de dollars dans plus de 130 pays à travers le monde.
Le groupe opère à travers quatre filiales principales : Marsh (courtage en assurance et conseil en gestion des risques), Guy Carpenter (réassurance et stratégies de capital), Mercer (conseil en ressources humaines, retraite et investissements) et Oliver Wyman (conseil stratégique et économique) . Ces divisions permettent à l'entreprise d'accompagner aussi bien les grandes multinationales que les entités publiques dans la navigation d'un environnement économique de plus en plus complexe.
Quels sont les chiffres ?
L'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 7,06 milliards de dollars au premier trimestre 2025, avec une croissance organique des revenus de 4% malgré un environnement de baisse des taux d'assurance. Cette performance s'explique notamment par la forte croissance de 7% dans les divisions Santé et Conseil, qui compensent les défis rencontrés dans le secteur de l'assurance traditionnelle.
La stratégie d'acquisitions de l'entreprise porte ses fruits sur le plan financier. Depuis 2009, plus de 27 milliards de dollars ont été investis dans des acquisitions, représentant une part significative de la capitalisation boursière actuelle de 114 milliards de dollars. Cette approche a permis d'améliorer constamment les marges opérationnelles, qui atteignent désormais plus de 30% pour l'activité de courtage et 20% pour les activités de conseil. L'acquisition récente de McGriff Insurance Services devrait contribuer à hauteur de 6% à la croissance du chiffre d'affaires en 2025.
Les indicateurs de rentabilité de Marsh McLennan démontrent aussi l'efficacité de sa gestion. L'entreprise maintient des rendements sur capitaux propres et sur capitaux investis constamment élevés, qui surpassent ses concurrents et rivalisent avec les meilleures entreprises d'autres secteurs. Le bénéfice par action ajusté a progressé de 8% au premier trimestre, ce qui montre la capacité de l'entreprise à générer une croissance profitable. Pour l'exercice 2025, la direction table sur une croissance organique des revenus à un rythme moyen et une forte progression du bénéfice par action. Tous les feux sont au vert donc.
Acheter ou ne pas acheter ?
Marsh McLennan affiche des rendements sur capitaux propres supérieurs à 20% de manière constante depuis plus d'une décennie, c’est ce qui la démarque nettement de ses concurrents. Cette performance exceptionnelle s'accompagne d'une valorisation raisonnable par rapport à l'historique, les multiples se situent dans la moyenne de leur fourchette malgré l'amélioration des marges depuis la pandémie.
L’objectif de cours se situe autour des 290$ dollars. Les entreprises de cette qualité se négocient rarement à des multiples bas, et attendre représente un coût d'opportunité significatif quand les flux de trésorerie progressent à 17% annuels. Bien que l'endettement de 19 milliards mérite surveillance et que les risques de réputation restent présents, la faible cyclicité du métier et les relations clients durables constituent des atouts défensifs solides pour les investisseurs de long terme.
🎁 L'analyse de la semaine
Le prochain sommet des BRICS à Rio les 6-7 juillet s'annonce comme l'événement géoéconomique de l'année. Mais attention aux prophéties apocalyptiques : non, le dollar ne va pas s'effondrer du jour au lendemain, et non, une nouvelle monnaie révolutionnaire ne va pas être dévoilée. La réalité est à la fois plus subtile et plus stratégique.
Ce qui ne va PAS se passer cette année
Commençons par démystifier les rumeurs qui circulent depuis des mois. Les BRICS ne vont pas annoncer de nouvelle monnaie commune. Cette spéculation resurface à chaque sommet depuis deux ans, notamment lors de la rencontre en Afrique du Sud. Pourquoi ? Parce que créer une monnaie commune prend du temps - beaucoup de temps. L'euro a nécessité dix ans entre le traité de Maastricht (1991) et son lancement effectif (2000), et encore, ce traité était l'aboutissement de vingt années d'expérimentation avec le Système monétaire européen.
Deuxième mythe à oublier : le retour à l'étalon-or. Quand on parle d'étalon-or, on fait référence à un système où les devises sont convertibles à taux fixe contre de l'or physique. Ce système a existé de 1870 à 1914, puis de 1925 à 1936, et enfin sous Bretton Woods de 1944 à 1971. Depuis, plus rien. Et Rio ne changera pas la donne.
Troisième illusion : l'abandon immédiat du dollar américain. Avec 60% des réserves mondiales et plus de 80% des achats énergétiques globaux, le billet vert n'est pas près de rendre les armes. Les BRICS cherchent des alternatives, pas une révolution du jour au lendemain.
Ce qu'il faut vraiment attendre
L'expansion géographique sera le véritable enjeu de Rio. Les BRICS+ comptent déjà dix membres après les adhésions de l'Iran, l'Éthiopie, les Émirats et l'Égypte en 2024, puis l'Indonésie en 2025. La liste d'attente comprend des poids lourds : Turquie, Algérie, Arabie saoudite. Chaque nouveau membre élargit la zone commerciale et renforce la crédibilité du projet d'alternative au système occidental.
Le développement des systèmes de paiement alternatifs constituera l'autre priorité. BRICS Pay, la Nouvelle Banque de Développement de Shanghai, l'Arrangement de Réserve Contingente : tous ces outils visent à contourner SWIFT, Euroclear et les autres systèmes contrôlés par l'Occident. L'exemple russe - 300 milliards de dollars de réserves gelées - a servi de leçon à tous les membres.
La monnaie commune qui existe déjà
Voici le secret le mieux gardé des BRICS : ils ont déjà une monnaie commune. Cette monnaie, c'est l'or. Pas sous forme d'étalon classique, mais comme réserve de valeur pour équilibrer les échanges commerciaux.
Le mécanisme est simple : quand la Russie accumule des yuans excédentaires via son commerce avec la Chine, ou quand Pékin collectionne des réals brésiliens, ces devises locales ont une utilité limitée. Les convertir en dollars expose aux sanctions américaines. La solution ? Les transformer en or physique, stocké en sécurité, impossible à geler ou confisquer.
Les chiffres confirment cette stratégie. Depuis 2009, la Russie a multiplié ses réserves d'or par quatre (de 531 à 2 333 tonnes), la Chine est passée de 600 à 2 293 tonnes, l'Inde de 358 à 880 tonnes. Sans compter les réserves privées : les citoyens indiens détiendraient jusqu'à 5 000 tonnes sous forme de bijoux et lingots.
Une révolution qui ne fait pas de bruit
Rio ne provoquera pas de "reset global" spectaculaire. Pas d'effets d'annonce fracassants sur la "fin du dollar". Les vraies transformations monétaires prennent du temps : trente ans pour que la livre sterling cède la place au dollar (1914-1944), autant pour l'émergence de l'euro (1979-2000).
Les BRICS suivent cette logique de construction patiente : institutions parallèles, expansion progressive, instruments financiers alternatifs. Leur stratégie de l'or comme "monnaie commune de facto" évite les complexités d'accords sur les taux de change ou les politiques monétaires.
Le dollar garde sa domination à court terme, mais les BRICS créent les conditions d'un monde multipolaire où cette hégémonie ne sera plus incontournable. Une révolution silencieuse qui se construit tonne d'or après tonne d'or, membre après membre. L'histoire dira si cette patience stratégique finira par payer.
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